jeudi 19 février 2015

Les Français de plus en plus attirés par les produits bio


Le marché des produits bio s'est élevé à 5 milliards d'euros en 2014. Désormais, 6 Français sur 10 en consomment régulièrement selon le  dernier baromètre de l'Agence Bio réalisé avec le concours du CSA.

L'engouement des Français pour le bio est récent: 28% ont pris l'habitude d'en consommer depuis moins de 2 ans.

mardi 17 février 2015

La permaculture peut-elle nourrir la France ?

De plus en plus de paysans, y compris en ville, s'inspirent de la nature pour aménager des exploitations agricoles différentes et à taille humaine. Ils produisent en quantité plantes, fruits et légumes sans engrais, sans tracteur, sans énergie fossile. Et propagent, ainsi, l'idée de l'autosuffisance alimentaire.


La micro-ferme est adossée au château de La Bourdaisière, en Indre-et-Loire. Elle se situe à deux pas d'un potager conservatoire de la tomate, regroupant 650 variétés du fruit sur un peu moins d'un hectare. L'exploitation pilotée par Maxime de Rostolan, 33 ans, s'étend, quant à elle, sur 1,4 hectare. Mais elle n'a rien de comparable, puisque le président de la plateforme de crowdfunding Blue Bees, s'adressant aux projets de développement durable et d'agro-écologie, y cultive, depuis un an, une cinquantaine de produits.

Pas de tracteur

On trouve de tout chez cet ex-Parisien: des légumes, des plantes vivaces et comestibles, des arbres fruitiers. Des poules, des serres, du compost, aussi, ainsi que du feuillage posé sur le sol, entre des plants. D'où cette curieuse impression que la nature domine en ces lieux. Mais rien ne pousse par hasard, ici.
Dans cette «Ferme d'avenir», tout est étudié à la loupe, en amont. Le but du jeu, depuis le premier coup de bêche, en mars 2014 et les ventes, qui ont démarré deux mois plus tard? Démontrer que la micro-ferme peut être rentable au moins autant qu'une exploitation mécanisée. Ne cherchez pas de tracteur: les maraîchers utilisent grelinettes et brouettes comme s'ils s'occupaient d'un jardin ordinaire –plus économe en énergie, autonome, résilient. Les engrais chimiques sont également proscrits –l'idée, c'est d'«agrader» (par opposition à ce qui le dégrade) le sol.
Et ça marche? Maxime de Rostolan, presque fier, sourit en guise de réponse: «5000 m² ont déjà été mis en culture, ce qui nous a permis d'atteindre un chiffre d'affaires de 10.000 euros pour la saison de lancement» grâce à la vente sur place et dans les environs. Y compris en grande surface puisque «80% des fruits et légumes sont vendus dans ce type de commerce», explique le maraîcher:
 «Nous explorons la possibilité pour des supermarchés du coin de vendre nos produits, repensant ainsi leur politique sans casser les prix d'achat aux producteurs.»

Vive les vers de terre!



Il s'inspire surtout des concepts de la permaculture. Cet ingénieur en environnement les a apprivoisés lors de formations en Haute-Normandie dans la ferme du Bec-Hellouin, où ses initiateurs Charles et Perrine Hervé-Gruyer y appliquent, depuis plus de cinq ans, les préceptes. C'est «une philosophie qui peut faire rêver entrepreneurs et salariés en quête de sens», précise Maxime de Rostolan.

La Ferme d'Avenir | Photo: Juan Dantou
La permaculture formulée dans les années 1970 par les Australiens Bill Mollison et David Holmgren, mais encore confidentielle en France, ne se résume pas à des techniques de jardinage. Plus large que la sphère agricole, «la permaculture, écrit Charles Hervé-Gruyer, co-fondateur de la ferme du Bec Hellouin, dans son ouvrage Permaculture, guérir la terre, nourrir les hommes (Actes Sud, 2014), repose sur une éthique –prendre soin de la terre, des Hommes, partager équitablement les ressources». Et sur «une observation extrêmement poussée du fonctionnement des écosystèmes naturels», notamment de la forêt, source d'inspiration importante.
«Dans la nature, poursuit le paysan, tout est relié (et)fonctionne en boucle, les déchets de l'un sont la ressource de l'autre.»
La permaculture appliquée à l'agriculture n'invente rien, mais met en lumière des techniques anciennes, telles l'association et la densification des cultures comme au temps des jardiniers-maraîchers parisiens du XIXe siècle –ceux-là n'hésitaient pas à planter, au même endroit, ou presque, radis, carottes et salades. Autre procédé: la culture sur buttes permanentes, qui évite, note l'auteur de Permaculture, sept ans après avoir découvert la philosophie, de «détruire le potentiel de fertilité du sol par des passages d'engins mécaniques». Il développe: «Dans la nature, le sol n'est jamais travaillé», puisqu'il est «toujours couvert par une litière de végétaux». Longue vie, précise Richard Wallner, auteur du Manuel de culture sur butte (Rustica), aux vers de terre, capables de «labourer le sol pour nous». Ou à certaines plantes riches en azote, que chacun peut semer parmi la culture, afin de fertiliser le terrain.
«On cherche à créer, résume-t-il, des systèmes sans traitement, pas dangereux pour nous et beaucoup moins chers.»

Copier la nature, un projet rentable

S'inspirer de la nature afin de concevoir des petites installations humaines, tendant, le plus possible, à l'autosuffisance. Car l'objectif, pour les permaculteurs, est bien là: consommer un produit cueilli… dix minutes plus tôt dans les parages. «Une salade est vivante, l'autre (celle du supermarché) morte, paix à son âme!», glisse Charles Hervé-Gruyer, qui a réussi son pari de nourrir sa famille ainsi et d'en vivre.
Sa micro-ferme ravitaille les environs et attire les chercheurs. Et, notamment, l'ingénieur agronome, docteur en écologie, François Léger. L'enseignant à l'AgroParisTech, qui a signé la postface du livre sur la ferme du Bec Hellouin, s'intéresse aux «cas particuliers qui feront, d'après lui, les agricultures de demain». Depuis fin 2011, en collaboration avec l'Institut national de la recherche agronomique, il teste la performance économique de la petite exploitation biologique. Est-il possible de créer un revenu à temps plein à partir de la récolte de 1.000 m² cultivés?
Le résultat final de l'étude répondra, fin mars, à cette question, mais le dernier rapport d'étape, daté de décembre 2014, semble déjà satisfaisant: de septembre 2013 à août 2014, la valeur de la récolte sur la zone choisie est de 50.800 euros. La ferme avait déjà dégagé un chiffre d'affaires de 32.000 euros en 2012 (39.000 en 2013), grâce à 1.400 heures de travail –sans compter les tâches administratives et commerciales.

«Je n'avais plus confiance»

«La permaculture, note Maxime de Rostolan, formé à "l'école" du Bec Hellouin, c'est concret et spirituel, mais c'est aussi rentable et bon pour la santé.» Ainsi que pour la planète, veulent croire les initiés, sûrs que leur conception de l'agriculture apporte des réponses aux défis environnementaux du XXIe siècle. Et, avant tout, à l'érosion des sols: depuis cinq décennies, un tiers des terres arables dans le monde ont disparu à cause de l'industrie et même, soutient Charles Hervé-Gruyer, de l'agriculture biologique mécanisée.

La Ferme d'Avenir | Photo: Juan Dantou
Le père de famille s'est aussi lancé dans un contexte de perte de confiance dans les supermarchés, vendeurs de «produits industriels»: «Les articles, qui remplissent le caddie d'une ménagère européenne, ont parcouru plus de 200.000 km en moyenne», regrette le partisan d'une économie solidaire, locale et détracteur de la mondialisation.
Richard Wallner, lui, a aménagé une micro-ferme en Charente en 2005, après la crise de la vache folle:«L'idée est venue au fil d'un cheminement personnel à la découverte de solutions pour un monde plus sain», nous explique-t-il, avant de poursuivre:
«Je n'avais plus confiance en les agriculteurs, j'ai découvert les pans cachés de la chimie et les conséquences sur ma propre santé, sur la nature. Il fallait que je puisse cultiver quelques fruits et légumes dans mon jardin.»
Mais sa ferme a dû fermer, car la mairie a déclassé ses terres «en les passant de zone agricole à zone naturelle». De telle sorte qu'il ne puisse pas construire un bâti. Après plusieurs années de bataille, il a obtenu un changement du plan local d'urbanisme fin 2013. Il espère que le permis de construire sera accepté d'ici fin 2015 pour reprendre la production.
Aujourd'hui, le contexte est plutôt favorable: manger bio, c'est à la mode, et les produits locaux, comme les bières artisanales ou les légumes du maraîcher du coin, sont de plus en plus appréciés. Jardiner un potager attire aussi... et la crise n'y est pas pour rien, ajoute François Léger:
«Les gens se disent: "Je produis moi-même, donc je ne paierai plus pour ça".»

3 millions de micro-fermes en 2060?

«Les motivations ne sont pas qu'alimentaires, glisse Richard Wallner, fondateur de la maison d'édition Imagine un colibri, qui vend et traduit des livres sur la permaculture, il s'agit aussi de trouver une alternative au métro/boulot/dodo sans saveur. Je suis contacté par un nombre significatif d'ingénieurs, d'informaticiens qui ne s'épanouissent pas dans leur environnement professionnel sous pression et éloigné des préoccupations réelles du vivre-ensemble. Pour moi, beaucoup se tournent vers la nature parce qu'elle est la seule vraie sagesse.»
D'après Charles Hervé-Gruyer, elle sera aussi la seule voie pour faire face à «la fin du pétrole» qu'il prophétise dans son livre. D'ici quelques décennies, la France sera amenée, écrit-il, à «relocaliser l'agriculture» et à assurer l'autonomie alimentaire de chaque région: vers 2060, il imagine «3 à 4 millions de micro-fermes de 3 hectares aux productions diversifiées» couvrant les besoins en nourriture de l'ensemble des Français (hormis les produits exotiques). Et tant à la campagne qu'en ville.


Charles et Perrine Hervé-Gruyer remarquent une évolution qui va en ce sens depuis quelques années. De plus en plus de maraîchers viennent se former au Bec Hellouin, et suivent, ainsi, les traces de Sepp Holzer –un Autrichien parvenu à faire pousser des cerisiers et des vignes à... 1.000/1.500 mètres d'altitude.
Par ailleurs, la récente sortie, en français (aux éditions Rue de l'Echiquier), du livre Permaculture: principles & pathways beyond sustainability, publié en 2002 par David Holgren, l'un des pères fondateurs australiens de la permaculture, atteste, autant que les conférences sur le sujet, organisées ici ou là, d'un engouement.
«L'agriculture naturelle reste largement minoritaire. Du coup, lâche Maxime de Rostalan, sa part ne peut qu'augmenter dans un futur proche, car elle présente de nombreux avantages tant au niveau de la santé que sur la qualité de l'eau et les liens sur les territoires.»
Autant de facteurs favorables à un développement de cette philosophie. Dont le phénomène est impossible à chiffrer en l'absence de statistiques sur la permaculture appliquée à l'agriculture. D'autant plus que certains ont souvent plusieurs activités professionnelles et que d'autres«pratiquent sans le savoir», note François Léger, dont l'école AgroParisTech a mis en place un jardin d'expérimentation sur le toit de ses locaux, dans le 5e arrondissement de Paris.

Nourrir Paris autrement, c'est possible?

Les habitants de la capitale rêvent aussi de petits coins de paradis. La preuve avec le vote du budget participatif, en 2014: les Parisiens plébiscitent l'installation de murs végétalisés, de mini-jardins potagers, comme on en voit déjà dans des écoles, ou surquelques toits d'immeubles.
«Les urbains se rapprochent plus vite du bio qu'à la campagne, estime Aurore Gay, à l'origine d'un jardin potager pédagogique à Curgy, en Bourgogne, vu le manque de nature.»
La permaculture, que cette dernière applique dans sa pépinière, progresse à Paris, précise l'urbaniste Sébastien Goelzer, formé, entre autres, à la ferme du Bec Hellouin: «On en parle de plus en plus depuis ces deux dernières années.»

Jardin d'Aurore Gay à Curgy | Photo: Aurore Gay
Co-fondateur des associations Vergers urbains et Toits vivants, il a aménagé, avec d'autres, une quinzaine d'espaces à Paris: «Cela permet de lutter contre les îlots de chaleurs urbaines, "d'agrader" le sol, souligne celui qui jardine avec plaisir la petite parcelle du 18earrondissement, adossée au local de ses structures, mais aussi d'améliorer le cadre de vie et de renforcer le lien social.»
Gildas Véret, co-fondateur d'Horizons permaculture, structure de formation et d'accompagnement (en particulier de la ferme de La Bourdaisière, chère à Maxime de Rostolan), abonde en ce sens:
«C'est convivial, attire l'attention des voisins et permet d'ouvrir des discussions, assure l'ex-coordinateur de l'association de promotion de la permaculture Brin de Paille. Chacun redécouvre que les produits que l'on mange étaient vivants avant d'arriver dans nos assiettes, ainsi que le vrai goût des légumes que l'on a vu pousser. C'est le meilleur moyen d'éloigner les gens des supermarchés favorisant largement une agriculture destructrice de la nature et de la santé!»
La mairie l'a bien compris: dans un souci de sensibilisation, la Ferme de Paris, petite exploitation bio, au cœur du Bois de Vincennes, organise des ateliers sur le même thème.
Mais Paris ne pourra pas connaître une situation d'autonomie alimentaire.
«Les surfaces disponibles dans la capitale sont insuffisantes, souligne Gildas Véret,pour fournir à ses 2,2 millions de personnes les calories nécessaires à l'alimentation de céréales (pain, pâte, couscous, riz), dont les cultures nécessitent de grandes surfaces, de féculents et de légumineuses (pomme de terre, lentille).»
Mais elle peut, tout à fait, (re)devenir auto-suffisante en fruits et en légumes grâce au réaménagement d'une ceinture verte et vivrière au niveau des départements limitrophes.
Et en viande? «Il faudrait en manger moins», sourit Sébastien Goelzer. Encore que la production de viande de petits animaux pourrait être réalisée, écrit Charles Hervé-Gruyer, dans des micro-fermes. Ouf de soulagement pour les non-végétariens!

Un arbre pour sauver la Terre !!

L’arbre qui peut sauver la Terre


Originaire d’Amérique Latine, cet arbre porte le nom de noix-pain (Brosimum alicastrum) et ses propriétés sont extraordinaires, 80.000 plants ont déjà été mis en terre à ce jour et des programmes de recherche ont été lancés pour en savoir plus sur ces végétaux « oxalogènes ».
Oxalogène ? Un mot qui peut changer l’avenir de notre planète. Les végétaux dits « oxalogènes » ont l’incroyable capacité de capter le carbone atmosphérique et de le diffuser en terre sous forme de calcaire pour plus de 100.000 ans, ils fertilisent ainsi les sols et favorisent l’agriculture sous leurs couverts. Certains de ses arbres produisent même des noix qui s’avèrent très nourrissantes (se conservent longtemps et peuvent être utilisées en farine) et leurs feuilles s’acquittent parfaitement du rôle de fourrage pour le bétail. 100% bio, 100% écolo, le Brosimum alicastrum pourrait ainsi résoudre le problème de l’acidité des sols, de la pollution atmosphérique et même, pourquoi pas, de la faim dans le monde !
L’écologue français Daniel Rodary, travaillant pour Biomimicry Europa, a lancé en 2011 le programme « Arbres sauveurs » qui est une application concrète des recherches sur les arbres oxalogènes réalisées par le Professeur Éric Verrecchia de l’université de Lausanne (dans le cadre du programme européen de rechercheCo2SolStock développé par le cabinet de conseil Greenloop).
L’objectif du programme « Arbres sauveurs » est de reboiser des zones arides, isolées et polluées dans les pays tropicaux (Haïti, Inde, Colombie…). Après la mise en terre de 80.000 plants de Brosimum alicastrum ces dernières semaines, on espère voir les premiers « miracles » de cet arbre sauveur d’ici deux ou trois ans. Que ce soit « une inversion des cycles de dégradation des sols, de la perte de biodiversité, de l’épuisement des nappes phréatiques, de l’endettement et de l’appauvrissement des agriculteurs, et de la malnutrition qui en résulte » peut-on lire sur la page du projet « Arbres sauveurs », un programme ambitieux, mais en bonne voie de se réaliser.
Pour en savoir plus sur ce projet, n’hésitez pas à vous rendre sur le site deBiomimicry Europa.

jeudi 12 février 2015

La poudre d'herbe de blé BIO est un superaliment !


7 incroyables bénéfices grâce à une seule plante


herbe-de-ble
Les super-verdures sont une sous-catégorie de super-aliments qui sont, par définition, riches en fibres, en vitamines, en phytonutriments et en antioxydants et étaient jusqu’à récemment surtout populaires auprès des végétariens, végétaliens et crudivores.
Cependant, de plus en plus d’entre nous sont de plus en plus conscients de l’importance d’une alimentation saine et se tournent vers les avantages extraordinaires que  peuvent apporter les superaliments, et particulièrement les super-verdures, en les consommant régulièrement. En effet, de nombreuses recherches suggèrent que la consommation de quantités généreuses de super-verdures peut efficacement diminuer le risque d’obésité et de maladies chroniques comme le cancer et le diabète, entre autres.

Ici à gauche vous pouvez en trouver du bio

Les super-verdures, qui sont immédiatement reconnaissables par leur couleur verte caractéristique, n’ont en fait rien de nouveau. Cette catégorie comprend plusieurs légumes bien connus qui peuvent être achetés dans les supermarchés locaux comme le chou frisé, les bettes, le brocoli et la roquette, en plus d’une large gamme de suppléments verts comme la spiruline bio, la chlorella en poudre bio, la poudre d’herbe d’orge et la poudre d’herbe de blé biologique qui sont tous disponibles dans la plupart des magasins d’aliments de santé ou bio. La poudre d’herbe de blé bio est une super-herbe complète et impressionnante sur le plan nutritionnel.

Qu’est-ce que la poudre de jus d’herbe de blé biologique ?

La poudre d’herbe de blé est utilisée depuis plus de 5000 ans – elle a été très appréciée par les anciens Egyptiens, par exemple, qui considéraient les feuilles d’herbe de blé comme sacrées et qu’elles avaient une influence positive sur la santé et la vitalité. Pourtant, il a fallu attendre les années 1930 pour que les super-verdures commencent à intéresser le monde occidental avec le scientifique américain, Charles F. Schnabel qui a mené un certain nombre d’expériences sur l’herbe de blé et a publiquement vanté ses nombreuses vertus, affirmant que seulement 100 grammes de poudre de jus d’herbe de blé avait la même valeur nutritive qu’un kilo de légumes crus. Les multiples avantages de l’herbe de blé biologique sont maintenant prouvés par de nombreuses études scientifiques.
La poudre de jus d’herbe de blé bio est fabriquée à partir des pousses fraîchement pressées du blé. Le jus qui en résulte est ensuite séché à des températures extrêmement basses, afin de conserver un nombre optimal de ses nutriments bénéfiques.
Voici sept raisons d’incorporer cette superstar verte dans votre alimentation quotidienne :

1. La poudre de jus d’herbe de blé biologique est nutritionnellement complète

La poudre de jus d’herbe de blé biologique est faible en calories  mais bourrée de nutriments précieux, parmi lesquels :
  • des protéines, 24% en moyenne (plus que dans la viande, le poisson ou les produits laitiers)
  • des fibres, qui améliorent ainsi votre transit intestinal et protègent la santé de l’intestin grêle et du côlon
  • de la chlorophylle, le pigment naturel qui donne la couleur vert foncé à l’herbe, 70% environ
  • des vitamines, telles que des vitamine A, B, C, E, I et K
  • des minéraux tels que le fer, le calcium et le potassium
  • des oligo-éléments, y compris le zinc , le magnésium et le sélénium
  • des anti-oxydants, telle que la super-oxyde dismutase qui est une enzyme importante dans la défense des cellules exposées à de l’oxygène et qui est connu pour diminuer les effets du rayonnement et pour ralentir le vieillissement cellulaire
  • le bêtacarotène, le pigment orange précurseur de la vitamine A qui se trouve également dans les carottes

2. La poudre d’herbe de blé biologique est riche en chlorophylle

L’herbe de blé est composé d’environ 70% de chlorophylle – selon le professeur Kent Seymour, de l’université de l’Illinois, elle est l’un des meilleurs moyens d’obtenir de la chlorophylle vivante. La chlorophylle est la molécule qui absorbe les rayons solaires et utilise l’énergie qui en résulte pour la fabrication des hydrates de carbone à partir de dioxyde de carbone et d’eau dans un processus connu sous le nom de photosynthèse. La haute teneur en chlorophylle de la poudre de jus d’herbe de blé biologique renforce les cellules et est extrêmement alcalinisant, ce qui signifie qu’elle peut aider votre corps à maintenir un équilibre sain du pH, purifier le sang et le foie, empêcher la croissance des bactéries et expulser les toxines dommageables. Le Journal Américan de la Chirugie (1940 ) recommande également l’utilisation de la chlorophylle pour son effet antiseptique puissant qui peut combattre les infections et guérir les blessures.

3. La poudre de jus d’herbe de blé biologique est un désintoxiquant puissant

Quotidiennement, votre corps est exposé à des toxines, issues à la fois de votre nourriture et de l’environnement dans lequel vous vivez. Cette intoxication peut même conduire à des maladies graves, y compris L’Organisation Mondiale de la Santé estime que près de 25% de tous les décès dans le monde dit développé, est directement imputable à des facteurs environnementaux et certains chercheurs pensent que la pollution est responsable de jusqu’à 40% des décès dans le monde chaque année.
Le jus d’herbe de blé bio, grâce à sa teneur incroyablement élevé en chlorophylle, peut vous aider à nettoyer efficacement et désintoxiquer votre corps grâce à ses éléments nutritifs qui favorisent l’élimination des produits chimiques nocifs, des déchets métaboliques et autres toxines du sang, stockés dans les tissus, les organes et les cellules graisseuses. Le jus d’herbe de blé bio empêche les toxines d’être stockées dans le foie où elles peuvent s’accumuler et causer des déséquilibres qui conduisent à la maladie. Des études animales récentes démontrent que la consommation d’herbe de blé réduit positivement l’absorption d’un certain nombre de substances cancérigènes extrêmement dangereuses, tout en renforçant simultanément les cellules, en détoxifiant le foie et en neutralisant les éléments polluants dans le sang.

4. La poudre de jus d’herbe de blé bio renforce votre système immunitaire

Votre système immunitaire est l’un des systèmes les plus complexes de votre corps. Il vous protège contre les infections et les maladies en neutralisant et en éliminant les agents pathogènes (y compris les bactéries, les virus, les champignons, les parasites et les toxines), en neutralisant les substances nocives de votre environnement et en luttant contre toutes les cellules qui peuvent avoir changé à cause de maladies telles que le cancer. Il y a un certain nombre de moyens de renforcer votre système immunitaire comme dormir suffisamment pour permettre à vos organes immunitaires (des amygdales, des sinus et des ganglions lymphatiques) de se régénérer, apprendre à se détendre (le stress diminue les anticorps du système immunitaire), faire suffisamment d’exercice pour améliorer la fonction lymphatique, arrêter de fumer ce qui réduit le risque d’infection  et ajouter à votre alimentation une gamme d’aliments denses en nutriments connus pour leurs qualités stimulantes du système immunitaire.
La poudre de jus d’herbe de blé biologique est un super anti-bactérien qui peut aider à la désintoxication et participe à l’alcalinisation des glandes lymphatiques et des globules, permettant ainsi à votre corps d’éliminer les toxines plus rapidement et plus efficacement. Elle contribue également à la fabrication des globules rouges du sang, ce qui augmente l’oxygénation et contribue à la protection contre les effets néfastes du smog, du monoxyde de carbone et d’autres polluants connus de l’environnement. En outre, la poudre d’herbe de blé biologique peut contribuer à lutter contre un certain nombre de maladies chroniques, notamment l’anémie, la drépanocytose, la leucémie, le cancer, le diabète, l’arthrite et les ulcères. Un essai effectué par le Sloan Kettering Cancer Center Memorial aux États-Unis a prouvé que la thérapie par le jus d’herbe de blé réduit manifestement les saignements rectaux et l’activité globale de la maladie chez les patients atteints de colite ulcéreuse.

5. La digestion de la poudre d’herbe de blé bio aide la digestion et favorise la perte de poids

La poudre de jus d’herbe de blé biologique est une excellente source de fibres, ce qui nettoie vos intestins, régule vos selles et aide à vous sentir rassasié plus longtemps. Les fibres alimentaires retardent également l’absorption du glucose, veillant à ce que l’excès de glucose soit transformé en énergie au lieu d’être stocké sous forme de graisse. Le magnésium présent dans la poudre d’herbe de blé biologique joue également un rôle important dans la fonction musculaire. Votre système digestif étant essentiellement un muscle long, le magnésium peut apporter un soulagement efficace dans le cas de constipation et même la prévenir.

6. La poudre de jus d’herbe de blé bio est bonne pour votre tension artérielle

La chlorophylle de l’herbe de blé biologique est similaire du point de vue de sa structure à l’hémoglobine (une protéine qui transporte l’oxygène dans votre corps) ce qui signifie qu’elle peut aider à protéger contre l’inflammation, encourager la production de globules rouges et améliorer la circulation.Tant le magnésium que les fibres contenus dans la poudre de jus d’herbe de blé biologique sont associés à la capacité impressionnante à faire baisser votre pression artérielle et donc à réduire le risque de maladie coronarienne, de maladie cardiaque, d’hypertension (pression artérielle élevée) et d’AVC. Le Dr Birscher, un chercheur, a appelé la chlorophylle «un concentré de la puissance du soleil » et déclare que «la chlorophylle augmente la fonction du cœur, agit sur le système vasculaire, les intestins, l’utérus et les poumons ».

7. La poudre de jus d’herbe de blé bio retarde les signes du vieillissement

La chlorophylle contenue dans la poudre de jus d’herbe de blé bio contient de la superoxyde dismutase (SOD ), une protéine contenant du cuivre que l’on trouve dans les globules rouges matures. Cette enzyme décompose les radicaux superoxydes dans votre corps et aide à ralentir le processus de vieillissement, éventuellement le développement des ridules, des rides et des cheveux gris. En outre, le SOD peut aider à atténuer les effets des rayonnements et de ralentir le vieillissement cellulaire.
La poudre de jus d’herbe de blé biologique est un supplément sans gluten très polyvalent qui peut être consommé quotidiennement, à condition que vous choisissiez un produit de haute qualité (les produits à base d’herbe de blé de qualité inférieure sont parfois sujets à la moisissure, ce qui peut entraîner des effets secondaires mineurs commes des nausées).
Pour en apprendre encore davantage sur ce formidable cadeau de la Nature, vous pouvez lire ces articles :
Qu’y a t-il de si formidable au sujet de l’herbe de blé ?
L’herbe de blé et la fonction hépatique
L’herbe de blé puissant dépuratif du sang
L’herbe de blé au secours de la carence en fer
Pour des résultats optimaux, consommez le jus d’herbe de blé de préférence le matin, ajouté dans vos smoothies, vos jus ou autres boissons préférées. Vous pouvez également l’intéger dans vos préparations c(r)ulinaires.

mercredi 11 février 2015

Electroculture appliquée !

Une antenne Lakhovsky pour soigner les plantes dans le jardin. 

Cela peut aussi s'utiliser de façon souvent très efficace pour soigner des vignes malades ou des arbres fruitiers.

Contenu de la vidéo :
Fabriquer une antenne lakhovsky ou un circuit oscillant, vous y apprenez comment l'orienter, comment le poser,
comment le fabriquer avec de simples fil de cuivre. 


Fungi Mutarium : cultiver un champignon comestible pour recycler le plastique !

Avec plus de 5 trillion de déchets plastiques dans nos Océans, représentant plus de 250 tonnes au total, le recyclage du plastique sera un des enjeux environnementaux majeurs pour les années à venir. Katharina Unger, une designer Autrichienne, aurait la solution, recycler ce plastique en le mangeant à l’aide d’un Fungi Mutarium !

Fungi Mutarium : la culture d’un champignon comestible qui s’attaque à nos déchets plastiques !

Fungi mutariumAlors que nous ne sommes pas sûrs de pouvoir nourrir la planète entière en 2050 avec nos ressources naturelles actuellesune solution innovante pourrait nous permettre de recycler nos déchets plastiques en nourriture comestible !
Deux designers Autrichiennes, associées à l’université d’Utrecht, viennent en effet de proposer un nouveau moyen de recycler les quelques 280 millions de tonnes de déchets plastiques que nous produisons annuellement.

A l’aide de spores, d’agar-agar, de plastique et d’un environnement idéal (Fungi Mutarium),Katharina Unger et Julia Kaisinger auraient trouvé le moyen de recycler notre plastique en champignons comestibles !
Des scientifiques ont en effet prouvé que certaines variétés de champignons peuvent dégrader des toxines tout en restant comestibles, c’est le cas notamment du Pestalotiopsis microspora, variété de champignon capable de dissoudre le Polyurethane. Les deux designers Autrichiennes se sont donc basées sur cette découverte pour proposer unFungi Mutarium (une serre design pour la culture des champignons en intérieur).

Recycler le plastique avec des champignons, comment ça marche ?

Champignon recycle plastique
La première étape consiste à créer la nurserie pour pouvoir cultiver les champignons dans les meilleures conditions possibles, c’est ici que les deux designers ont apporté leur savoir-faire avec la création du Fungi Mutarium.

Une fois l’environnement prêt, le recyclage du plastique s’effectue en 4 étapes :

  • 1- La stérilisation du plastique grâce aux UVs
    A l’aide d’une lampe à UVs, l’échantillon de plastique à recycler est tout d’abord stérilisé.
  • 2- L’intégration du plastique à recycler dans le Fungi Mutarium
    Après avoir été correctement stérilisé par la lampe UV, l’échantillon de plastique est intégré dans l’endroit où les champignons seront cultivés. L’échantillon de plastique est inséré dans un récipient composé de « gélose pour dénombrement » qui facilitera le développement et la culture des champignons.
  • 3- L’extraction et l’intégration des champignons dans le Fungi Mutarium
    Une fois le plastique correctement disposé dans le Fungi Mutarium, les champignons pourront être extraits de la nurserie pour être intégrés directement sur le plastique à recycler.
  • 4- Attendre que les champignons se développent et recyclent le plastique
    Il faudra ensuite attendre quelques semaines avant que les champignons se soient développé en ayant entièrement recyclé le plastique préalablement disposé dans le récipient en forme de demi-œufs. Les scientifiques souhaitent désormais accélérer le processus de dégradation du plastique en optimisant les conditions de culture actuellement proposées par le Fungi Mutarium des deux designers Autrichiennes.

Fungi Mutarium : les champignons qui mangent le plastique sont-ils réellement comestibles ?

Si les deux designers à l’origine de ce projet ont déjà goûté le fruit de leur culture, de nombreuses recherches doivent encore être réalisées pour s’assurer de la non-nocivité d’une telle alimentation.
Le goût de ces champignons serait assez neutre à en croire Katharina Unger et Julia Kaisinger. Les deux designers auraient d’ailleurs déjà planché sur des recettes à base de ce champignon qui recyclera peut être à l’avenir nos déchets plastiques.

Le concept de Fungi Mutarium expliqué en vidéo

Ce nouveau concept de recyclage de plastique dans un Fungi Mutarium a été conçu pour être directement intégré dans un coin de votre maison.
Source : Wired