dimanche 28 décembre 2014

Avec 1600 euros vous pouvez transformer un conteneur maritime


Avec 1600 euros vous pouvez transformer un conteneur maritime en une maison épique hors réseau

Que penseriez-vous d’investir un budget raisonnable pour acheter ou construire votre propre maison, en la rendant unique et avec son propre réseau indépendant? Cela est possible, et plusieurs personnes l’ont déjà fait.
Le conteneur maritime existe dans un excédent massif, et on peut en trouver pour environ 1600 euros. De là vous aurez de nouvelles idées créatives pour construire une maison, style chalet ou maison de vacances, et vous pouvez aussi la poser sur votre propriété, à condition d’avoir de l’espace. Si vous pouvez le poser sur des roues, vous n’aurez même pas besoin de permis pour le faire circuler librement.
Des idées novatrices de ce genre sont de plus en plus populaires étant donné que beaucoup de gens cherchent des moyens alternatifs à la vie moderne. Le site Zigloo a publié plusieurs plans et idées pour réaliser des structures sur le conteneur maritime et plus. Vous pouvez les consulter ici.
D’autres idées de maisons épiques
Les maisons épiques les plus populaires sont les petites maisons et les earthships, qui ont beaucoup de succès dernièrement car elles sont très modernes et originales. Vous pouvez voir ici plus d’exemples Earthships et de petites maisons.
Voici quelques images de divers projets de conteneurs maritimes.
conteneur maritime (1)
conteneur maritime (1)
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conteneur maritime (9)

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samedi 20 décembre 2014

Une efficacité et simplicité redoutable, le rocket stove permet de ...

Petit poêle d'une simplicité et d'une efficacité redoutable, le rocket stove permet de cuisiner et de faire chauffer de l'eau avec très peu de bois.
Il peut également alimenter un four et se révèle le complément ideal d'un cuiseur solaire.
Pour quelques euros seulement :


Un modèle présenté ici est fabriqué à partir d'une bouteille de gaz, ce qui le rend indestructible et très stable  pour accueillir de gros récipients.

Principe:
Ils'agit simplement d'un foyer à bois, realisé avec du tube acier épais, noyé dans un isolant (cendre ou vermiculite). On obtient ainsi des températures élevées et une excellente combustion, l'isolant empêchant toute déperdition de chaleur.La combustion est complète, il n'y a donc pas ou très peu de fumée.
1 litre d'eau bout en 5mn avec 150g de bois.
L'économie de bois est flagrante, jusqu'a dix fois moins de bois qu'un foyer ouvert.

Matériel:
-1 bouteille de gaz 13kg vide !
-tube acier  139x3     60cm
-fer rond pour les poignées
-fer plat 30x6     3 fois 40mm
-cendre de bois tamisée ou vermiculite(sacs de 100l brico depôt)


Pour dévisser le robinet, sangler solidement la bouteille à un arbre ou un poteau. Utiliser un tube levier d'1m environ sur la clé à molette.
Pour évacuer le gaz résiduel, remplir la bouteille d'eau puis la vider.


Découper le haut de la bouteille à la disqueuse.
Découper les 2 trous à la scie sauteuse au diamètre du tube.


Pour le foyer, préparer 2 tubes coupés à 45° d'un côté. Le tube horizontal mesure 25cm et le tube vertical 30cm.
Souder les 2 tubes à 90°.


Encastrer le foyer dans la bouteille, bien le positioner au centre à l'aide du couvercle et pointer le tout. Souder le tube horizontal sur la bouteille.


Enlever le couvercle et remplir de cendre ou de vermiculite.


Replacer le couvercle et le souder, souder le tube.
Fabriquer 2 poignées, les souder. souder également 3 fers plats à 120° sur le dessus (support récipient).
Préparer une tôle perforée ou une grille à insérer dans le tube horizontal pour supporter le bois.
 L'adjonction d'une jupe permet d'optimiser le rendement du poêle. Ce cylindre en tôle fine joue un rôle de pare-vent et oblige les fumées à venir lécher les parois du récipient. Le gain est considérable. Le diamètre et la hauteur de cette jupe sont à adapter au récipient utilisé (diamètre du récipient + 5cm)

RSPO ou la mauvaise blague du durable



La manière la plus simple de remplacer la palme controversée, c’est de la remplacer par elle-même sans les controverses. Les industriels de la palme, pas fous, ont bien senti le vent tourner. Ils ont alors inventé l’huile de palme « durable », dûment certifiée RSPO. Par qui ? Par eux-mêmes, en instaurant au sein d’une table ronde des règles qui les arrangent. Et ces règles, déjà vides et sans grand intérêt réel, ils ne les respectent même pas forcément ! En réalité, les mêmes problèmes sont observés sur le terrain pour des exploitations durables ou non. Quelques arguments :

La certification durable interdit-elle la déforestation ?
Non ! Les forêts sont classées par niveau de préciosité : certaines parcelles sont donc considérées comme sacrifiables. A Sabah par exemple, seuls 16% de la forêt sont sous « protection ». Voilà qui laisse une bonne marge de manœuvre avec les 84 % restants ! Si les tourbières et forêts primaires sont protégées, les forêts secondaires ne le sont pas. Il est important de savoir que le défrichage d'une forêt est très rentable pour les société, cela permet pour ces dernières d'encaisser des liquidité pendant les premières années improductives des palmeraies. Mais ces critères ne sont même pas respectés[1]. Des relevés sur le terrain ont mis en évidence que les parcelles devant être protégées (PT SSS1) étaient quand même rasées. Les Amis de la Terre ont montré que les entreprises PT Budidaya Agro Lestari et PT Sandika Nata Palma (Sime Darby) avaient rasé des forêts protégées sur plusieurs milliers d'hectares pour planter du palmier à huile.
  • Sinar mas a déforesté sans permis à Kapuas Hulu et Danau Sentarum, entre autres.[2]
  • Wilmar a déforesté des zones de haute conservation et pratique le brulis dans le Sabah, entre autres[3]
  • Sime darby a détruit illégalement des forêts à Hutan Lindung (Ketapang ), entre autres[4]
  • Musim mas a déforesté illégalement à Kalimatan Ouest, entre autres[5] 
Ces entreprises font parfois l’objet de… blâmes au sein de la table ronde de la RSPO [6]

Donc non, la RSPO n'évite et n'interdit pas la déforestation contrairement aux diverses affirmations comme la nouvelle organisation de l'huile de palme durable française "Ainsi, depuis 2004, l’action engagée par la RSPO en faveur de la durabilité a déjà permis de certifier 2,2 millions d’hectares de palmeraies et contribué à sauver des milliers d’hectares de forêts". Naïveté ou manipulation?

La certification durable évite-elle la pratique du brulis ?
La technique du brulis est toujours utilisée, même pour les parcelles certifiées.[7]La pollution de l’air est donc un problème majeur dans bon nombre d’endroits.

La certification, favorise-t-elle les entreprises aux bonnes pratiques ?
Une industrie peut très bien avoir une partie de ses plantations certifiés et l’autre pas. C'est une manière de mettre en avant certaines d'entre elles et de faire oublier les autres.
De plus, les parcelles de palme installées sur d'anciennes forêts (ayant été à l'origine de brulis ou non) avant 2005, sont « certifiables »! Concrètement la RSPO permet du "blanchiment" d'huile de palme pour les plus grandes entreprises. De plus, la certification n'est pas adaptée aux petits producteurs indépendants, mais aux grandes compagnies. Ceci étant dit, les chose semblent évoluer.

Garanti 100% durable (image Greenpeace)
Au moins la certification évite les expropriations
Les conflits liés aux vols de terres par les entreprises de production de palme sont tout aussi importants pour les parcelles certifiées que les autres. Le problème réside tout simplement dans l’attribution des terres, pour les peuples chasseurs cueilleurs qui utilisent la forêt depuis des millénaires et pour les paysans qui exploitent leur terre depuis bien avant que l’existence du droit de propriété. D’ailleurs les expropriés ont plutôt intérêt à ne rien dire, car demander des compte leur vaut pour certains la prison. Au Libéria (en Afrique) Sime Darby est accusé d’avoir confisqué des terres à des agriculteurs locaux en violation des procédures RSPO[8]. Comme Wilmar[9] en Indonésie… Un exemple parmi tellement d’autres.


La certification, un moindre mal ?
Des plantation établies sur des forêts rasées avant 2005 peuvent prétendre à la certification. En conséquence, les nouvelles plantations industrielles de palme ont tout intérêt à être établies sur d’actuelles terres agricoles, que les paysans locaux n’ont d’autre choix que de déplacer vers les zones boisées[10].

La certification durable est assurée par le WWF ?
Le WWF est un des membre fondateur de cette table ronde. Démarche honorable mais récupérée par les industriels qui verdissent ainsi leurs actions en s’assurant une bonne publicité. Un risque. Ainsi ils peuvent dire de grosses bêtises comme « Le WWF a classé XXX dans la meilleure catégorie de son classement international, accordant à l’entreprise la note maximale de 9 points sur 9 (…). Les objectifs de la RSPO sont de promouvoir la production durable de l’huile de palme et de l’huile de noix de palme et d’empêcher la destruction des forêts tropicales ». Alors que la certification ne garantit en rien la préservation des forêts !!

Qui fait partie du jeu ?
Qui est représenté à la table ronde ? Un membre normal adhère pour la modique somme de 2000 € par année. Il y a 7 groupes de membres (www.rspo.org/page/792?q=categorystat le 01/12) :
  1. Les banques et investisseurs : 9, comme Crédit Suisse, Rabobank etc.
  2. Les industries utilisant la palme : 192, comme Ferrero, Findus (!), Unilever, Wilmar, Green Earth Fuels LLC et la célèbre Alsacienne de pâtes ménagères.
  3. Les producteurs de palme : 98, comme PT SMART Tbk (groupe Sinar Mas) etc.
  4. Commerçants et transformateurs de palme : 207, comme Cargill, BASF etc.
  5. Les détaillants : 37, comme Carrefour, Metro, Mac Donald's, Wal Mart, Casino etc.
  6. ONG sociales :10, comme Oxfam, Sawit watch etc.
  7. ONG environnemenatales :17, comme 4 WWF nationales différentes etc.
Vous remarquerez les proportions de chaque groupe. On retrouve aussi Syngenta, fabricant du toxique herbicide paraquat autorisé dans le cahier des charges de la RSPO.

La certification est une caution pour des industriels qui montrent patte blanche en mettant en avant des activités « durables » ; en réalité noyées dans leurs activités classiquesLes certifications sont au rabais, non respectées et sans intérêt écologique ou social, et en plus à la dérive[11][12]. Une façon de faire comme avant, circulez tout est sous contrôle. C'est bien dommage car l'idée était belle mais la certification n'a pas évolué de manière suffisante.


Une certification floue

Les plantations sont certifiées mais il est difficile pour le consommateur de pouvoir avoir un avis clair. 
Dans le meilleur des cas, l'huile de palme ségréguée, l'industriel utilisant de l’huile de palme RSPO a 100% d'huile dont il connait la provenance et qui est physiquement RSPO. La filière est indépendante du début à la fin.
Le mass balance, permet de mélanger les huiles tout en vendant au final que la quantité d’huile de palme RSPO réellement mise en œuvre dans le mélange. Un revendeur pourra mélanger 50 kg d'huile non certifiée et  50 kg certifiée. Au final il revendra 50 Kg d'huile certifiée mais qui en réalité contiendra 25 kg d'huile certifiée, et inversement en vendra 50 Kg non certifiée avec 25kg qui l'est. Ceci permet d'éviter des frais de séparation de filières.
Sinon, le système greenpalm (book and claim) permet d'acheter des certificats pour soutenir la RSPO, sans pour autant que l'huile de palme utilisée ne soit physiquement RSPO. En fait le certificat correspond à un volume réellement produit, mais est virtuel. Voir aussi lien


D'autres certifications ?

Le Palm Oil Innovation Group est l'embryon d'une nouvelle association à vocation internationale.  Greenpeace, le WWF, Forest Peoples Programme, Rainforest Action Network ainsi que trois groupes produisant de l'huile de palme (Golden Agri-Resources, New Britain Palm Oil et Agropalma) décident de changer les choses avec le POIG. Le but : de l'huile de palme 0 déforestation, des cultures vivrières des communautés locales préservées, des émissions de GES contrôlées, et enfin un traçage efficace de cette huile. Affaire à suivre




vendredi 19 décembre 2014

Chauffe-eau avec compost méthode Jean Pain



Vidéo d’un projet dans un jardin collectif de Saint-Jérôme, au Québec, avec la méthode du compost Jean Pain. Un paillis de résidus d’émondage très fin avec de la feuille d’arbres mélangés.
Faire un tas avec ce paillis. Avec l’eau qui circule au centre du tas decompost, ils ont réussi à avoir de l’eau chaude (50°C) tout l’été et en automne! Très utile pour les douches et pour nettoyer nos outils.


Un moyen que j’ai également eu l’occasion de tester au PermaFest 2010 à Nethen pour les douches, lors de mon stage PDC (Permaculture Design Course). L’eau est vraiment très très chaude!
Cette méthode de compost Jean Pain peut s’avérer très utile aussi pour réchauffer une serre ou un abri pour animaux par exemple.
Pour faire circuler l’eau pour mettre en place ce chauffe-eau, soit créer un système de siphon, soit utiliser de l’eau déjà sous pression…
Ensuite, reste à trouver un moyen d’enrouler un serpentin du tuyau d’eau au centre du tas de compost….
Avez-vous déjà essayé? Dites-le dans les commentaires…

D’autres vidéos à propos de chauffe-eau avec compost:

Pierre et vacance, Massacre à la tronçonneuse

Massacre à la tronçonneuse, le nouveau film de Pierre&Vacances ! Ou comment un Center Parcs, situé au milieu de la forêt des Chambaran risque de détruire plus de 250 hectares de zone exceptionnelle !!! Revenons avec Stéphane Péron, président de l'association Pour les Chambaran sans Center Parcs sur ce projet contesté.
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Question n°1 / Que reprochez vous au projet de Center Parcs situé dans la forêt de Chambaran ?
Avec un millier de maisons autour d'une bulle aquatique (soit l'équivalent d'une ville moyenne de près de 6000 habitants), ce complexe touristique est totalement démesuré !
ATTEINTE A L'ENVIRONNEMENT
Mais surtout il est prévu d'installer cette ville :
- sur une zone humide ou la destruction a été évaluée à 110-120 hectares;
- sur la tête de bassin de 2 rivières essentiellement Drômoises… Pire le projet est situé sur les sources de l'une d'elle !!
- C'est 31 hectares qui vont être artificialisés générant tous les problèmes que l'on connaît aujourd'hui avec les inondations dans le sud-est;
- sur une aire d'alimentation de la nappe phréatique dont il a été recommandé dans des études financées par l'agence de l'eau, le conseil général de l'Isère et de la Drôme, de ne rien construire pour pas détériorer le fonctionnement de la nappe !
- Avec un consommation d'eau correspondant à une ville de 7000 habitants ! En cas de sécheresse l'été, en pleine saison pour Center Parcs, laisseront nous les piscines et douches couler à flot pendant qu'on demandera aux agriculteurs et habitants de se serrer la ceinture sur leur consommation d'eau ? N'est-ce pas aujourd'hui qu'on doit réfléchir à tout cela ? L'eau c'est la Vie… Ne la gaspillons pas pour des activités que ne correspondent pas à des besoins réels et qui détruisent notre environnement !
- Citons enfin, les nombreuses espèces, protégées entre autres (il y a 35), qui habitent ce site, éloigné de toute habitation.
ARGENT PUBLIC GASPILLE
Mais ce n'est pas tout, c'est tout une collectivité qui se saigne pour accueillir ce projet :
C'est 37,4 millions d'euros dont une bonne partie sur de l'endettement ! (La région, 7 millions, le Conseil Général de l'Isère : 14 millions, Roybon qui vend un terrain constructible 0,3cts d'euros le m²… la déviation pour un coût de 4 millions, etc.)
Mis bout à bout avec les niches fiscales dont bénéficie le groupe Pierre&Vacances, c'est au bas mot 112 millions d'euros qui seront injectées par les collectivités et l’État dans ce projet, soit un équivalent de 240 000 euros d'aides indirectes versées par emploi créé !! Donnez 240 000 euros à n'importe quel employeur local, je peux vous assurer qu'il embauche et forme les yeux fermés. Pas besoin d'un Center Parcs pour cela !
Pour conclure, on voit des collectivités qui prennent tous les risques dans un projet tenu par un promoteur, coté en bourse en perte depuis des années, qui lui sera assuré de faire sa plus-value lors de la vente des cottages, peu importe ce qui peut arriver derrière.
Le groupe Pierre&Vacances, qui a de plus en plus de mal pour trouver de nouveaux investisseurs s'adresse notamment à la caisse des dépôts et consignation et se tourne vers le marché chinois en tentant de vendre les cottages financés par nous tous à des chinois.
C'est la pire situation qui soit puisque c'est l'argent de tous les français qui achète, sans qu'ils le sachent, des cottages ! On marche complètement sur la tête quand on sait que près de 700 000 personnes n'ont pas de logement en France. Et 3,5 millions sont très mal logées. N'y-a-t-il pas aujourd'hui d'autres choix à faire que se précipiter dans de l'immobilier de Tourisme qui a déjà multiplié sa progression par 27 en 20 ans grâce aux niches fiscales ?
Question n°2 // Comment un projet qui a reçu un avis négatif des trois commissaires enquêteurs peut-il voir le jour ?
Effectivement, dans les faits :
- Le CNPN a émis un avis négatif;
- La commission d'enquête publique « Loi sur l'eau » a émis un avis négatif avec 12 points majeurs relevés dont un seul d'entre eux suffirait à retoquer le projet;
- L'Onema a refusé d'émettre un avis car faute d'informations;
- La FRAPNA (émanation de France Nature Environnement au niveau Rhône-Alpes) a émis des alertes, des avis très négatifs pour au final attaquer ce projet devant les tribunaux, projet qu'elle connaît très bien, pour avoir accompagné l'aménageur dans les moindres détails sur la partie environnementale.
Et Pourtant le Préfet a signé les autorisations le 3 et 16 octobre dernier ! Pourquoi ? Parce que la problématique environnementale a été relayée tout à la fin ! Toutes les autorisations d'urbanisme ont été données avant même qu'on se soit interrogé sur la conformité du dossier au niveau de l'environnement... On est tout à fait dans la logique de notre économie actuelle où l'environnement DOIT s'adapter à l'humain et à ses projets. On se rend bien compte qu'on va dans le mur... Tous les 8 à 10 c'est un département Français qui disparaît sous l'urbanisation ! Il nous faut d'urgence changer de paradigme en plaçant l'environnement au coeur des choix de société en dépassant la langue de bois du développement durable.
Enfin, il y a en en France tout un simulacre de démocratie participative car au final, quoiqu'il puisse être dit en enquête publique, c'est le préfet (l'Etat) qui a le dernier mot. Et comme l'Etat veut créer de l'emploi à N'IMPORTE QUEL PRIX, on comprend (même si on la dénonce !) la décision qui a été prise.
Et il ne reste plus alors comme choix que de s'opposer physiquement au projet pour préserver la zone, c'est le rôle de la ZAD, ou d'attaquer en justice les autorisations accordées, et c'est le rôle de l'association que je représente.
Question n°3 /// Ce projet est-il le symptôme d'une démocratie malade d'élus sans imagination ?
Oui bien évidemment ... Nous avons des élus pour la plupart, spécialistes du cumul de mandats, qui font de la politique un métier à part entière, coupés de la vie et du bon sens. Certains sont plus occupés à faire des inaugurations pour honorer tous leurs mandats et leur image publique, qu'à réfléchir à des solutions pérennes et économes en argent public. Du coup, cela laisse la place aux lobbyistes du BTP, de la FNSEA et de l'immobilier en général, fortement dépendants des deniers publics mais dévastateurs sur le plan environnemental.
Les élus, perdus dans les logiques de sur-endettement de leur commune, de leur canton ou département, dépassés par la crise, se jettent à corps perdus sur ces grands projets inutiles que ces lobbys leurs soumettent, persuadés que c'est LA seule solution possible pour l'avenir.
Jamais ils semblent se poser la question du monde dans lequel ils aimeraient vivre demain avec leurs enfants... Pourtant cette crise est une formidable opportunité pour remettre tout à plat et s'interroger sur ses causes profondes, liées aux choix court-termistes de nos ainés, pour la plupart enfermés dans le concept d'une croissance infinie et déconnectée de nos besoins réels.

L’arbre à vent, l’éolienne arrive en ville


L'arbre à vent, l'éolienne arrive en ville

L’arbre à vent, l’appellation est plutôt poétique. Mais savez-vous ce qui se cache derrière ? Zoom sur une jolie invention qui pourrait bientôt se fondre dans le décor de nos villes.
L’arbre à vent, c’est quoi ?L’arbre à vent, l’appellation est plutôt poétique. Mais savez-vous ce qui se cache derrière ? Zoom sur une jolie invention qui pourrait bientôt se fondre dans le décor de nos villes.
L’arbre à vent est un système éolien en forme d’arbre, dont les feuilles agissent comme des mini- éoliennes capables d’apporter puissance et autonomie. Il s’implante partout, aussi bien en ville qu’à la campagne.

Son principal avantage ? Celui de s’intégrer en toute harmonie dans son environnement.

L’arbre à vent : comment ça marche ?

Arbre à vent 1L’arbre à vent a la forme d’un arbre stylisé, comportant un tronc, des branches et des feuilles. Ces dernières, mobiles, ont pour caractéristique de tourner autour de leur axe, appelé tige.
La production d’électricité est assurée par lesfeuilles tournantes qui agissent comme desmini-éoliennes capables d’entraîner en rotation un nombre défini de générateurs.
Ces derniers sont logés au pied de chaque couple de feuilles.
fleche-L'arbre à vent ou quand l'éolienne arrive en ville de façon originaleLa micro électricité ainsi générée est multipliée par le nombre de feuilles que possède un arbre. Ainsi, les générateurs produisent un courant alternatif qui est ensuite transformé en courant continu à l’aide d’un pont de diode.
Puis, ce dernier est injecté dans le réseau par un onduleur. Il existe 2 tailles d’arbres : 8m et 12m. Ils restent ainsi en dessous du seuil au-delà duquel il faut un permis de construire. Avec l’arbre à vent, une simple déclaration de travaux en mairie suffit.

L’arbre à vent : plusieurs objectifs en ligne de mire

L’ambition de l’entreprise française New Wind*, qui porte le concept d’arbre à vent a une ambition : celle de réconcilier nature et technologie ainsi qu’environnement et besoins énergétiques.

L'arbre à arbre 2Pour cela, elle s’est fixé plusieurs objectifs :
Exploiter tous les types de vents : recueillir l’énergie des courants d’air, vents coulis, vortex et autres couloirs de vent.
Ces derniers sont capitaux dans les centres urbains ou péri-urbains. Un potentiel énergétique ignoré jusqu’à présent par les fabricants d’éoliennes car difficile à modéliser (trop fluctuant ou multidirectionnel) et parce que les turbines existantes sont mal adaptées à leur captation. Mais l’arbre à vent, qui possède des feuilles tournantes et 360° à disposition, peut exploiter tous les flux d’air qui le traversent.
Abaisser le seuil de démarrage : au lieu de 3 ou 4m/s des autres éoliennes, le réduire à 2m/s. Cela est rendu possible grâce aux turbines légères de l’arbre à vent et à ses petits aimants. 
arbre à vent 3Réduire la maintenance : à partir d’une base, chacun peut composer l’arbre à vent de son choix pour arriver à la puissance qu’il désire. Et cela, en diminuant ou en augmentant le nombre de feuilles/turbines sur les branches, elles-mêmes amovibles.
Les feuilles sont clipsées, il est donc facile de changer une feuille sans que le reste de la production soit arrêtée ou altérée. Ceci permet d’assurer une longévité d’une dizaine d’années, contre 1 ou 2 ans de garantie chez les autres fabricants. 
Rendre l’arbre beau et désirable : l’esthétique est un véritable enjeu. En effet, l’arbre doit être aussi élégant que discret, et aussi silencieux pour qu’il puisse se faire une place ! Car pour New Wind, il est nécessaire de recréer un lien de sympathie entre le consommateur et son moyen de production électrique.
 Côtes-d’Armor.  un arbre à vent fabriqué en Bretagne par Letelegramme

Rawlemon, la sphère solaire qui met le photovoltaïque en boule

Rawlemon, la sphère solaire qui met le photovoltaïque en boule









L’ingénieur allemand André Broessel a conçu, sous la forme d’une sphère solaire, un appareil à produire de l’énergie solaire dont les performances sont largement supérieures aux panneaux photovoltaïques qui sont utilisés aujourd’hui. Bien que pas encore entrée en production industrielle, la sphère solaire pourrait bien bousculer le secteur et donner un coup de pouce à la croissance du solaire dans le monde.

La sphère solaire, nouveau chauffe-eau haute performance

Baptisé Rawlemon, le dispositif prend la forme d’une boule parfaitement transparente qui concentre jusqu’à 10 000 fois la lumière du soleil. Rawlemon produit donc une énergie propre avec une faible empreinte carbone,

De hautes performances techniques

La sphère affiche de bien meilleures performances dans l’utilisation et la conversion de l’énergie solaire. Elle serait 35% plus efficace que des panneaux photo-oltaïques traditionnels. Les premiers tests montre qu’elle convertir 70% d’énergie solaire en électricité en plus que les panneaux solaires
sphere-solaire-chauffe-eauon aimeLes premiers prototypes ont ont démontré un rendement de jusqu’à 70% d’énergie en plus qu’un panneau solaire classique t En outre, la sphère permet de transformer au choix la lumière en électricité ou bien en énergie thermique.
 Le plus : la sphère solaire fonctionne également de nuit.
sphere-solaire-fonctionnementAlors que la course à l’efficacité pour l’énergie propre s’accélère, la sphère solaire apporte une solution élégante pour chauffer l’eau chaude de la maison ou la piscine.
Elle est livrée déjà montée (ce n’est pas de l’Ikéa !) et facile à intégrer harmonieusement dans un jardin ou une terrasse grâce à son aspect esthétique.Elle est très facile  installer car il suffit de dériver une  arrivée d’eau froide vers la sphère, et à la sortie, vous il faut juste branchez la sortie d’eau chaude sur votre tuyauterie habituelle.
sphere-solaire-chauffageTrès compacte, la sphère Rawlemon regroupe tous les éléments nécessaires à son fonctionnement en un seul bloc.

Caractéristiques Techniques de la sphère solaire

Conçue et fabriquée en Italie, elle répond à toutes les normes et certifications en vigueur en France et en Europe, CE, Certification EN 12 976.  Vous pouvez bénéficier du crédit d’impôt CITEsi vous faites appel à un professionnel pour son installation.
- Surface de capteur: 2.07M2 toujours exposé à la lumière.
– Réserve interne possible de 150Litres très bonne isolation en 55mm.
– Support Inox pose au sol.
– Dimensions: 1200mm x 1650mm.
– Puissance: Novembre à fin février 900W / mars à fin octobre 1500W (1 journée pour chauffer 180Litre d’eau > à 55°C)

Combien coûte la sphère chauffe-eau solaire ?

- Sphère simple (conseillée pour les piscines) 3729€ TTC Livrée
– Sphère avec réservoir sanitaire 150 Litres et échangeur intégré 4735€ TTC Livrée


Rawlemon Spherical Solar Energy Generator from Rawlemon on Vimeo.