mercredi 11 mars 2015

L'agroforesterie la seule possibilité viable pour l'avenir ?

La fondation pour le progrès de l'homme.
Le fond social européen.

Quand on pose la question aux personnes concernées:

Ça a rapport avec la forêt
J'en sais strictement rien
Je dirais que l'on cultive les arbres, de la forêt
Une culture raisonnée peut être
Replantation, reboisement,
C'est aberrant, parce que chaque culture, chaque plante a ses exigences et c'est rare de faire du mariage ... heureux

Ci-dessous le livre de Claude et Lydia BOURGUIGNON, cliquez sur l'image pour plus d'infos.


Nous sommes à Saint Laurent du Pont, un petit village dans l'est de la France.

C'est la il y a 20 que MR Leblanc agriculteur, a eu cette idée incongru: planter des arbres au milieu des cultures.

Son but: capitaliser.

C'est en 1990 que Mr Leblanc plante 10 000 arbres sur 180 hectares.

Des noyers à fruits et à bois, des merisiers, des cormiers, de la lizier, et ça marche !

Profitant des itinéraires technique des cultures, les arbres poussent vite. Très vite. La dixième année la production intercalaire n'a pas bougé. Sa marge brut par contre n'a cesser d'augmenter.

En 10 ans les arbres ont bouleverser l'écosystème de la parcelle agricole:


  • Augmentation de la biodiversité utile
  • Amélioration de la structure du sol
  • Amélioration de la fertilité
Pour Mr Leblanc c'est le déclic.

Après quelques essaie direct, il passe en semis sous couvert, réduit le travail du sol, install une couverture permanente et des rotations plus longue et plus diversifiée.

Dans le même temps il réduit de 50% son apport en intrant:engrais et pesticide.

L'hypothèque de ce nouveau capital vert lui permet aussi d'emprunter et d'investir. D'abord dans une déchiqueteuse, puis dans une ramasseuse de noix.
La même année il signe un contrat avec la mairie pour fournir en plaquette le système de chauffage communal. 

Arrive les années 2000. On parle d'agroécologie, de développement durable, d'agroécosytème intensif, de croissance verte, on parle de taxe de réglementations.

Mr Leblanc, lui, continu à cultiver.

Ses coûts de productions ont étaient divisés par trois, sa consommation de fioul par deux et demi et son temps de travail sur les cultures par deux.

Un temps qu'il consacre à l'accueil. D'abord des agriculteurs, éleveurs, chercheurs et techniciens, venus de la France entière pour comprendre et apprendre de son expérience. Mais aussi des touristes qui viennent se détendre aux abords de ses passerelles.

En 2015, tandis que le coûts des intrants d'origines minérales ne cessent d'augmenter, et les réglementations environnementales de se durcir, Mr Leblanc réduit encore ses intrants. Le non travail des sols associés à la ligne des arbres ont permis de multiplier par trois la quantité d’auxiliaires de cultures.

Mr Leblanc n'utilise pratiquement plus d'insecticides ni de fongicides. Alors que le coût indexé à coût pétrole atteint la barre des 400€ par hectare, Mr Leblanc grâce à l'apport combiné des arbres et du BRF, diminue ses charges à moins de 150€ par hectares.

En 2020, une loi sur l'eau impose les agriculteurs. Mr Leblanc ne paye rien. Son système de production réponds aux normes.

Un système qui de plus stocke 2 tonnes et demi de carbone par hectares et par an. Ace titre Mr Leblanc reçois une prime carbone, d'un montant de 120€ par hectare, soit 54 000€ par an.

 En 2030 les arbres sont à maturités. Le rendement des céréales n'a baissés que de 20%. L'épuisement des stocks d'énergie fossile au niveau mondiale,  font du bois une principale ressources pour les secteurs de l'énergie, de la construction et de l'isolation thermique.

Cette ressource Mr Leblanc n'en manque pas. chaque arbres est venu 1500 € pièce, pour le bois d'oeuvre auquel viens s'ajouter 200 € de bois déchiqueté. 

2040 Mr Leblanc est aujourd'hui à la retraite. Alors que les réserves mondiales de potasse et de phosphate touche à leur fin que les budgets agrochimiques dans sont combat aux nouvelles résistance atteignent des sommets, et que l'eau est devenu le principal facteur limitant de l'agriculture, les enfants de Mr Leblanc héritent d'une exploitation durable, au capital foncier de plusieurs millions d'euros.

Nous pourrions tous rêver d'un tel scénario ? Est t'il pourtant si illusoire Nous savons que nos méthodes agricoles actuels sont de loin dépassés par les enjeux des avenirs La population mondiale ne cesse dans un espaces indéniablement limité.

La production d'agrocarburant ajouté à la nécessité de conserver des zones protégées pour maintenir la biodiversité, viens encore de restreindre ces limites. Il faut donc encore augmenter les rendements. Mais nous savons également que ces rendements sont déjà à leur maximum dans les principales régions productrices. Et ne tienne qu'à l'utilisation croissant d'intrants chimiques eux aussi limités et de leur corollaire sur l'environnement et notre santé.

Nos modèles doivent être revisités, soit mais comment, vers quelle perspective pour quelle production ?

Ces dernières années apparaît une vague de technologies: agroécologie, éco-agriculture, agriculture à haute valeur écologique, agriculture écologiquement intensive, agriculture à haute valeur naturelle.
Ces multiples appellations, désigne non plus une agriculture intensive en produits chimiques et en énergie mais intensive dans la capacité à valoriser l'ensemble des ressources d'un écosystème sans en altérer leur renouvellement. Une agriculture non plus basée sur une artificialisation de ces milieux, mais sur une capacité naturelle à produire autrement une production diversifiée, alimentaire et non alimentaire, intégré dans un territoire. Parmi ces pratiques, l'agroforesterie. 


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