Le Collectif Roundup Non Merci a été reçu ce jour par Vincent Jéchoux, conseiller de Ségolène Royal à la biodiversité. Les militants ont tenté en vain de lui remettre des bidons de Roundup saisis chez Carrefour quelques jours plus tôt. Aucune décision de retrait rapide du glyphosate, malgré l’accumulation d’études scientifiques montrant sa dangerosité.
Le reportage de Télé Bocal:
http://telebocal.org/actu/ action-contre-roundup/
http://telebocal.org/actu/
Suite à la réquisition de bidons de Roundup dans le Carrefour de Saint Denis, le collectif Roundup non merci s’est déplacé au Ministère de l’écologie et du Développement durable afin de rencontrer la Ministre Ségolène Royal et de lui demander de se débarrasser de ce produit reconnu comme cancérigène notamment par l’Organisation Mondiale de la Santé. Celle-ci n’a pas souhaité rencontrer les militants, et les gendarmes ont empêché les activistes de déposer les flacons de Roundup dans l’enceinte du Ministère.
Les écologistes ont malgré tout été reçu par Vincent Jéchoux, conseiller à la biodiversité, qui n’avait l’air de connaître que très approximativement le dossier du Roundup. Il a même fait mine d’ignorer que le produit était toujours en vente libre en France… Il nous a en revanche appris que l’autorisation du glyphosate serait réévaluée à l’échelle de l’Union Européenne fin 2015. Ce qui est loin de signifier la fin du Roundup en Europe, étant donné le poids des lobbyistes de Monsanto à Bruxelles! En revanche, une interdiction du glyphosate à l’échelle de la France semble hors de portée, étant donné que l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail), n’a toujours pas produit d’étude montrant la dangerosité du produit… Ceci n’aurait bien sûr aucun rapport avec les conflits d’intérêts des experts de cette agence, régulièrement pointés du doigts par la presse.
Quoi qu’il en soit, la mobilisation du collectif Roundup non merci va perdurer, notamment à travers des actions de Désobéissance civile type réquisitions citoyennes dans les enseignes continuant à vendre du glyphosate.
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